L'allée des sculptures | Corpus d'oeuvres

L'allée des sculptures rassemble sept sculptures de Roger Langevin disposées le long du sentier bordant la rivière Rimouski au parc Beauséjour. Prêtées par l'artiste à la Ville de Rimouski, les oeuvres ont été créées entre 1995 et 2013.

Les trois patineuses | 1996 | Béton armé coloré dans la masse au moyen d’oxyde de fer | Hauteur : 3 m
Cette sculpture se veut un rappel de la disparition tragique des trois patineuses de Rimouski. Trois patineuses, trois caractères. Dans l’ordre : la grâce, l’énergie et l’espièglerie. On les voit ici, main dans la main, joyeuses, glissant sur une surface en forme de croissant de lune, comme sur une patinoire, nous offrant joyeusement un dernier spectacle avant de disparaître à jamais dans l’infini.

Passage à gué | 2013 | Résilice et fibre de verre | Hauteur : 2,2 m | Largeur : 2,2 m | Longueur : 3,5 m
L’œuvre représente 3 personnages, debout, posés sur des roches semblant émerger de l’eau : une femme à gauche, un homme à droite et un jeune garçon au centre. Les trois personnages sont en action : le fils, au centre en train de bondir, ne repose que sur un pied. Son père et sa mère s’élancent à sa rescousse. Homme et femme, donc, sont ici associés dans un même geste de responsabilité parentale.

Le Tourbillon | 2013 | Fibre de verre | Hauteur : 2,8 m | Largeur : 1,6 m | Longueur : 2,3 m
Suggestion du mouvement orbital aux limites de l’équilibre entre deux personnages, un père et sa fille. Ici, les vides occupent autant d’espace que les pleins, accentuant ainsi l’impression du mouvement centrifuge de la fillette maintenue en oblique à bout de bras par son père, lui-même dangereusement penché vers l’arrière. Au-delà de son dynamisme formel, l’œuvre met sous nos yeux la joyeuse connivence qui, de temps à autre, sert de trait d’union entre parents et enfants.

Jeu aquatique | 2021 | Fibre de verre | Hauteur : 2,55 m | Largeur : 1,5 m | Longueur : 3,5 m
Cette sculpture de Roger Langevin témoigne de la vitalité des adolescents. Vus de loin, leurs corps, maintenus en porte-à-faux sur un seul point d’appui, ont l’apparence de branches enchevêtrées. Une vision plus rapprochée nous révèle distinctement trois jeunes garçons, qu’on imagine dans l’eau, se chamaillant à la poursuite d’un ballon. De tous les angles où on la regarde, cette œuvre d’une grande complexité formelle témoigne d’un juste équilibre entre les vides et les pleins.

La Rencontre sous-marine | 2012 | Fibre de verre | Hauteur : 1,8m | Largeur : 1,65 m | Longueur : 9,2 m
Cette sculpture a pour thème la rencontre de deux êtres humains au fond de l’eau : un homme et une femme s’élançant dans les bras l’un de l’autre. Ils sont maintenus dans l’espace horizontalement, comme par magie, grâce à une savante structure d’acier invisible faisant en sorte que les deux longs personnages sont maintenus en place par un seul genou sur le rebord d’une dune, un peu à la manière d’un pont prenant appui sur deux rives opposées.

Couple enjoué | 2012 | Fibre de verre | Hauteur : 4 m
Cette sculpture d’allure dynamique mettant en présence deux jeunes gens, une femme et un homme. Celui-ci, dans un élan amoureux, soulève sa compagne. Celle-ci, amusée, se prête au jeu en appuyant ses mains sur les épaules de son partenaire. Cette œuvre, complexe sur le plan technique (elle ne repose que sur deux points d’appui), est l’expression fantaisiste d’une relation passionnée.

Première envolée | 2012 | Fibre de verre | Hauteur : 4 m
Cette œuvre de tendresse et de joie où l’on voit un père levant à bout de bras son jeune enfant. Celui-ci, riant, plane comme un oiseau. Cette sculpture est avant tout dynamique. Elle symbolise l’ambition de tout parent, de voir son enfant en venir à voler de ses propres ailes au terme de sa croissance.